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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 11:33
On franchit souvent la barre des 3000m à pied sans trop de difficultés, cependant une ascension en vélo au delà de la barrière imaginaire des 3000m reste anecdotique. C'est le côté exceptionnel de la chose qui nous a motivé à aller poser nos crampons sur les pentes du Pic.

Pour notre itinéraire nous avons choisi de partir de Mizoen. Nous sommes montés par la route jusqu'à Singuigneret. A partir de là nous avons emprunté la piste très carrossable qui monte jusqu'au plateau d'emparis. Après 18 km de montée tranquille nous arrivons enfin sur la plateau. L'ambiance automnale qui y règne nous assaillit. Un vent frais souffle, l'herbe jaunie tapisse le plateau, nous sommes quasi seul. L'automne donne une saveur particulière à la montagne et nous nous en délectons goulument. Nous empruntons ensuite le single qui monte jusqu'au col de *** précédement emprunté lors du Tour du plateau d'emparis. L'herbe qui recouvre le chemin par endroit colle le pneu et je regrette les 2.5". Dur dur. Nous continuons de monter sur le vélo jusqu'à un ruisseau. A partir de là je paie comptant l'embonpoint de ma monture. Je n'ai plus de jus et songe à m'arrêter. Heureusement que les encouragements des randonneurs sont là. Je continue à monter en portant le vélo. Max est loin devant mais il m'attend très régulièrement. Au début de la partie schisteuse nous croisons une dame qui nous demande si elle peut nous prendre en photo. En bon people, nous acceptons volontier de poser pour la postérité :D Malgré le terrain "hostile" dans lequel nous évoluons, le chemin semble très propice à la descente à vélo. Nous arrivons au sommet vers 13h30, les derniers randonneurs redescendent et nous profitons seul du panorama magnifique qu'offre le Pic. On contemple l'itinéraire emprunté par Nico et Yvon la semaine dernière. Rien à dire si ce n'est que ca engage, surtout la descente du pic par l'arrête ! On prend quelques photos, on salue le Mont Blanc et puis on encape vers la prometteuse descente. La première partie se fait à côté du vélo, la faute aux grosses dalles schisteuse qui encombrent l'arrête. Puis on peut enfin enfourcher nos "spads" pour en découdre avec la pente. Quel bonheur! On roule, on glisse. Quel bonheur! Le schiste nous fait découvrir des sensations nouvelles qui s'apparentent à celles d'une descente à ski. Les quelques centaines de mètres qui nous séparent du plateau sont très vite avalés. Pour poursuivre notre descente nous avons choisi de passer par Besse. La descente à partir du col St Georges est mythique. Les épingles et les virages "relevés" s'enchainent et se savourent sans modération mais avec prudence, les piétons y sont nombreux ! On finit notre escapade par la route jusqu'à Mizoen, un peu dommage mais sans autre alternative possible.
Cette randonnée est une des plus belle qu'il m'ai été donné de faire à vélo.

Arnaud

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 10:12
Après une (trop?) longue période d'inactivité voilà un petit récit de mon "escapade" en solitaire de la semaine.

Jeudi 1après-midi, comme d'habitude il fait une chaleur étouffante à Grenoble. Comment échapper à la fournaise Grenobloise? Rien de plus simple, il faut monter en altitude. Ou ? Quand ? Deux réponses me viennent à l'esprit. Chamrousse. Ce soir.

Hop là, un tour sur le site des transisères et me voilà dans le bus de 17h45 pour Chamrousse avec le vélo et de quoi bivouacer.

J'arrive à 19h au Recoin. Je commence la montée à la croix en poussant le vélo. J'apprendrais plus tard qu'il existe une piste montant de roche béranger. Ce sera pour une autre fois. Pendant que j'en bave à monté dré dans le pentu, une foule de parapentiste s'en donne à coeur joie au dessus de moi. J'arrive à la croix lorsque les derniers retardataires prennent leur envol. Le soleil est déjà bas dans le ciel et la température baisse nettement. O agréable fraîcheur tend désirée. Je m'installe vers l'arrivée du téléski sur un mini-plat fort agréable. Je mange rapidement et me jette dans mon duvet. Un lièvre n'apprécie pas ma compagnie et détalle en me voyant. Dur de trouver le sommeil à 20h30 lorsqu'on a rien fait de la journée et les occupations nocturnes manques un peu par ici. Que nenni, le solitaire de mon téléphone répond toujours présent lorsqu'il s'agit de tuer le temps. Entre-temps un petit vent frais s'est mis à souffler et me gèle les oreilles. Je m'en veux, j'ai oublié l'accessoire indispensable à une bonne nuit dehors, le buff. Je m'en confectionne un de fortune avec le col de ma polaire, c'est pas terrible mais c'est mieux que rien.


Le lendemain un piaf me fait l'honneur d'être mon réveil matin en me voletant dans les oreilles. Il est 6h15 et le soleil n'est pas encore sorti de sa torpeur et ca caille vraiment. Je met la montre dehors, elle indique 7°C. O agréable fraîcheur tend désirée. J'attend que le soleil se lève pour sortir de mon cocon et je déjeune face à Belledonne qui est entrain de vétir sa parrure de nuages quotidienne ces jours-ci. Je regarde la carte pour me trouver un itinéraire de descente que j'espère sympathique. Je consulte les topos sur internet (merci le téléphone/grille-pain/solitaire/pc...) et finit par tomber sur un site parlant de la descente par la cascade de l'Oursière. "Descente technique" qu'ils disaient. Si c'est technique, c'est que ca passe. Ni une, ni deux j'encape direction les lacs roberts dans l'espoir secret de réaliser une descente d'anthologie. Première frayeur lors de la descente auxs lac dans le passage "ultra-raide" juste après le col. Je porte le vélo mais je glisse et manque de finir la descente sur la tête. Un peu refroidi, je me dis que je vais être prudent surtout que je suis tout seul. Je continue ma "descente d'anthologie" , 100m sur le  vélo, 100m à pied, 50m sur le vélo, 200m à pied, 10m sur le vélo et le reste à pied quasiment jusqu'à la cascade. Je regrette amèrement mon choix. La descente est affreuse, jonchées de pierres fixes et mobiles, glissantes et coupantes. 800m passent, les 4/5 ème à côté du vélo, le cinquième restant sur le vélo ou en soleil par dessus le guidon. Une dizaine de chamois assistent au spectacle. Je pense que s'ils le pouvaient, ils riraient de ma maladroitesse à descendre. Je rencontre un coureur qui sourri en me croisant, "C'est osé de descendre par ici en vélo !". Oh que oui ca l'est et on ne m'y reprendra plus. Arrivé à la cascade le chemin devient "roulable" mais ca tabasse quand même pas mal peut-être parce que je suis en semi-rigide. Cette partie du sentier est intéressante et je me régale de pouvoir enfin monter sur mon vélo! J'enchaîne la descente jusqu'à arriver à Seiglières, puis st Nizier, puis Venon.

En bref une sortie qui aurait pu être plus sympathique à pied ou en choississant mieux l'itinéraire de descente.

Arnaud
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 22:08

Arno  : - J'ai envie de faire un tour en montagne cet été.
Max   : - Moi aussi.
Arno  :- Ca te dis on fait le Tour du Mont Blanc en août ?
Max   : - Allez !


Voilà comment tout a commencé.


Vendredi 8 août, la météo annonce deux jours de beau et après, temps incertain sur le massif du Mont Blanc. Ca devrait le faire et puis ça fait trop longtemps qu’on attend ce moment. C’est décidé on y va.

Samedi 5h30, branlebas de combat. Max, mon coéquipier doit passer me prendre à 6h … 6h20, il se fait désirer ... 6h30, je commence à me dire que je devrais l'appeler, il a peut être eu un souci en voiture ... 10 minutes et 3 coups de fils sans réponse plus tard …  une voie roque décroche … « Allo ? Ah m**** je me suis pas réveillé, je suis à la bourre ». On décolle de Grenoble avec une heure de retard, tant pis on marchera avec le soleil.  

 


Jour 1 :

Nous arrivons en vue du Mont Blanc, l'excitation monte et il est maintenant plus de 9h30.
Première "ascension" jusqu'au col de Voza (1652m), et premières sensations, dur dur de se remettre dans le bain mais le paysage qui s'offre à nous est un stimulant des plus efficaces. Arrivés au col, les touristes en tongs sont là pour nous rappeler que nous sommes sur le célèbre tracé du tramway du Mont Blanc menant jusqu'au Nid d'Aigle où la vue sur le Mont Blanc est imprenable. 

Suivant les recommandations du topo, nous avons emprunté l'itinéraire passant par le col du Tricot et les chalets de Miage plutôt que de redescendre dans la vallée.

Cet itinéraire suit dans un premier temps la ligne du tramway pour ensuite descendre jusqu'à la langue terminale du glacier de Bionnassay. Là un pont suspendu a été installé pour permettre le passage au dessus du torrent. Puis le chemin remontre tranquillement à travers la forêt puis les rhododendrons pour arriver 500m plus haut au col du Tricot. Il est amusant de constater que la montée côté Bionnassay est relativement douce et qu'une fois le col passé, le chemin débaroule littéralement jusqu'au Chalet du Miage presque 600m en contrebas.


Les chalets de Miage, un petit bout de paradis


Après une petite sieste sur l'herbe tendre du plateau de Miage nous voilà repartis en direction des chalets de Truc que nous atteignons très rapidement. La suite du chemin nous emmena paisiblement jusqu'aux Contamines . A partir de là, le chemin fait place à une petite portion de bitume puis à une large piste, rendez-vous des joggeurs et autres promeneurs du dimanche. Nous empruntons cette piste qui se prolonge jusqu'à Notre Dame de la Gorge et son sanctuaire atypique. Là, la piste est remplacée par une voie romain quelque peu escarpée qui grimpe jusqu'au refuge du Nant Borrant puis se transforme à nouveau en chemin jusqu'au refuge de la Balme. 



Il est 19h quand nous arrivons à l'espace bivouac situé à proximité du refuge. Une armada de tente 2" donne à l'aire de bivouac l'allure d'un authentique village schtroumpf!  Si vous cherchez le confort et la tranquillité, passez votre chemin ou arrivez plus tôt parce que les places à plat sont rares. Nous avalons une soupe et une bonne plâtrée de pates. Ainsi rassasiés nous sommes près à en découdre avec le "torchon" mais avant toute chose nous devons nous acquitter de l’immuable rituel de la préparation de l'étape du lendemain.


Aujourd'hui nous avons fait 2030 m de dénivellé positif pour 1330 m de dénivellé négatif. Cette étape qui se voulait une mise en jambe nous laisse entrevoir une forme générale relativement bonne pour nous deux. A la vue de l’itinéraire parcouru et de l’itinéraire restant nous nous laissons aller à rêver d'étapes marathon pour boucler ce tour en un temps « record ». Finalement après moultes pérégrinations de nos esprits sur la carte nous décidâmes de nous fixer comme "objectif idéal" pour le lendemain, le grand col Ferret. On règle le réveil pour 6h et à peine enfouis dans nos duvets que Morphée vient nous chercher pour nous emmener avec elle au pays des songes.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 16:48
Tout le week-end une mer de nuage était présente au dessus de Grenoble. Vers 1300 m elle laissait place à un soleil radieux pour le plus grand bonheur des amis de la montagne :) Le dimanche après-midi nous sommes donc montés en "mode touriste" au col de porte, Christelle, Max et moi pour en profiter un peu. Et voilà ce que ça donnait pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y être.
Un aigle royal ... ah non un choucas ... se régale
Max dit le Ténébreux :D
La grande Dame, Chamechaude

Nous n'avons malheureusement pas le temps de rester pour le coucher de soleil mais on échauffaude un plan pour assister au lever de soleil de demain matin en espérant que la mer de nuage se maintienne d'ici là.

Lundi 5h30 ... réveil douleureux mais c'est pour le plaisir alors on ne ronchonne pas :p Après avoir fait demi-tour pour cause d'oublis de la batterie de l'appareil photo nous voilà on the road again en direction du col de porte pour dire bonjour à la grande Dame. 6h20 nous partons du col, la brume est présente et on se dit que ça va être beau. Dix minutes plus tard on est encore dans la brume mais ça va être beau, trente minutes, encore de la brume  ... L'espoir de voir le ciel s'amenuise au fur et à mesure que nous montons. Arrivé sur la crête effectivement on est pas au dessus des nuages et en plus ça souffle franchement. Il fait frais. Entre deux vagues de nuages nous apercevons Belledonne sublimé par un arrière plan de nuages aux couleurs féériques. Dix secondes après c'est fini, retour à la grisaille. On redescend vite pour ne pas être en retard en cours, un peu sur les pieds un peu sur les fesses mais sans bobo, c'est le principal.
Un petit bout de bonheur, si si regardez bien en haut a droite on voit un peu de soleil :D
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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 17:13
12h05, nous partons tous les trois, moi et mes belles baskets, en direction du St Eynard avec aucun objectif autre que celui de prendre un peu l'air. J'avais lu sur le blog Entre ciel et Terre que l'aller-retour entre le St Eynard et le Col de Vence était possible en une heure. Curieux de voir si je pouvais le faire j'ai pris ma montre et me suis chronométrer pour la montée. Résultat, 34'03'' du panneau du col jusqu'en haut des marches avant la redescente sur le chemin qui mène à l'intérieur du Fort.


Vue brumeuse sur Grenoble depuis le Fort St Eynard

Un petit aller-retour dans l'enceinte du fort pour prendre quelques photos et me voilà reparti pour la descente à fond les ballons. Je joue au sanglier et fais peur à quelques randonneurs (auprès desquels je m'excuse bien entendu :). Le tapis de feuille qui couvrait le chemin "m'angoissait" quelques peu, un caillou caché et c'est la cheville qui trime :s Au final pas de bobo et une descente fait en 12'53". En bref une sympathique sortie du dimanche à faire et à refaire ;)
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 17:53
  19 octobre 2008

Sortie dominicale très sympa avec Arno, Lydia et Aurélie. On est parti de Fond-de-France, très joli petit village qui porte bien son nom. L'objectif du jour est d'aller voir les 7 laux. Pour y monter, on a fait un détour par le Pleynet et le vallon du Pra et la vision des futurs "powder days" de l'hiver fût difficilement supportable (sont très très impatient les jeunes!!!). Après plusieurs traversées de rivières à la Mike Horn, on rejoint le vallon qui mène aux lacs, vallon très bucolique avec ses conduites forcées et ses lignes hautes tension... L'arrivée aux lacs marque la fin de la partie sportive de la journée. L'après-midi est très vite passée entre le casse-croute, la sieste, promenade autour des lacs ou sur les barrages ou rencontre avec des fans de "30 millions d'amis" bien sympas. Retour à Grenoble vers 18h, tous bien content et dégoutés de devoir aller à l'école lundi.

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A quoi y sert ce blog?
( Bonne question, qui a plusieurs mauvaises réponses...) En gros, pas à grand chose...C'est une sorte de blog à valeur pédagogique, pour tenter de faire comprendre aux gens qu'on peut aimer courir sous la pluie ou monter 1000m de D+ en 45mn et que non, on est pas tarés ;-) !! Mais c'est surtout et avant tout un exellent moyen de partager tout le plaisir qu'on a d'être à la montagne et de faire du sport!!

Et d'où y vient ce nom un peu ...??
Ce blog est le fils de son père le blog "teamD+", crée il y a de ca quelque temps par Benoit F. Il se nomme donc "teamD+-" ou "team Dplus moins", parce que notre terrain de jeu c'est la montagne (et oui, on est pas des petits joueurs!),  parce que chaque fois qu'on monte ben il faut redescendre, parce que chaque métre de dénivellé positif vaut un métre de denivellé négatif, bref parceque c'est logique et c'est comme ça!!!

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